Figures |
manières
de se manifester
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Contrat
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"Le
contrat est une convention par laquelle une ou plusieurs
personnes s'obligent envers une ou plusieurs autres à
donner, à faire ou à ne pas faire quelque chose".
Article 1101 du Code Civil.
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social
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qui
concerne l'organisation d'une société politique.
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Le
contrat social est une convention bilatérale -(les contractants
s'obligent réciproquement les uns envers les autres)- par
laquelle les hommes se seraient organisés en société politique.
Figures:
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État-Leviathan
(pouvoir absolu)
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Trust
(pas de contrat)
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Etat
de droit
-
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Anarchie:
société fondée sur l'autonomie et une multiplicité
d'accords contractuels
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Auteur
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Hobbes
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Locke
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Rousseau
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Bakounine
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Motiva-
tion
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La
peur de mourir
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Manque
d'une autorité commune dans l'état de nature
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Peur
de perdre la liberté
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Peur
de
l'oppression
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Ce
qu'on
donne
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Tous
ses droits naturels,
sa liberté
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Rien:
on confie une mission au gouvernement
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La
liberté naturelle théoriquement illimitée mais
pratiquement nulle
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La
violence à laquelle on renonce. Obligations délimitées,
autonomie.
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Ce
qu'on
reçoit
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Le
repos ou la sécurité.
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La
réalisation du bien commun et la protection de chacun.
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La
liberté assurée par la loi: théoriquement limitée
mais réelle
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On
garde la liberté de pensée et d'action, en dehors des
obligations délimitées
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Consé-
quences
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La
survie sans la liberté...
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Pas
de contrat aliénant: un gouvernement démocratique et
mixte (Communes, Lords, Roi doivent s'accorder)
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Disparition
des maîtres car tout le monde obéit à la loi.
-Egalité: loi pour tous
-Liberté: loi par tous
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"Ni
Dieu, ni maître chacun n'obéit qu'à sa propre volonté.
(Grave)
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Inconvé-
nients
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A
quoi bon la sécurité sans la liberté?
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Qu'est-ce
qui importe vraiment?
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La
volonté générale dégénère dans les grands états
en volonté de la majorité
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Peut-on
se passer de l'Etat?
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-
Hobbes:
"Lorsque ceux qui les (les citoyens) gouvernent
souverainement leur imposent les fardeaux les plus lourds, cela ne
procède pas de l'attente d'un plaisir ou d'un avantage
quelconque... mais du caractère rétif des gouvernés eux-mêmes,
et de la mauvaise grâce qu'ils apportent à contribuer à leur
propre défense, obligeant ainsi leurs gouvernants à leur
soutirer ce qu'ils peuvent en temps de paix, afin d'avoir les
moyens de résister ou de l'emporter sur leurs ennemis, en cas
d'occasion imprévue ou de besoin soudain."
-
Locke:
"Un pouvoir arbitraire et absolu, et un gouvernement sans
lois établies et stables, ne sauraient s'accorder avec les fins
de la société et du gouvernement. En effet, les hommes
quitteraient-ils la liberté de l'état de nature
pour se soumettre à un gouvernement dans lequel leurs vies, leurs
libertés, leur repos, leurs biens ne seraient point en sûreté?
-
Rousseau:
"Il ne serait pas raisonnable de croire que les peuples
se sont d'abord jetés entre les bras d'un maître absolu sans
conditions et sans retour, et que le premier moyen de pourvoir à
la sûreté commune qu'aient imaginé des hommes fiers et indomptés,
a été de se précipiter dans l'esclavage... Il est donc
incontestable, et c'est la maxime fondamentale de tout le Droit
politique, que les peuples se sont donnés des chefs pour défendre
leur liberté et non pour les asservir. Si nous avons un prince,
disait Pline à Trajan, c'est afin qu'il nous préserve d'avoir un
maître."
-
Bakounine:
"On répondra que l'Etat, représentant du salut public
ou de l'intérêt commun de tous, ne retranche une partie de la
liberté de chacun que pour lui en assurer tout le reste. Mais ce
reste c'est la sécurité, si vous voulez, ce n'est jamais la
liberté. La liberté est indivisible: on ne peut en retrancher
une partie sans la tuer tout entière."