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Quelques aides à la réflexion données sur nos forums d'aide scolaire
http://forum.philagora.net/

Est il dans la nature de l 'État de limiter son pouvoir? (et la liberté)?

Le pouvoir repose-t-il sur le consentement ou sur la contrainte?

     

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== Pour la recherche des idées:

Commencer par lire le cours sur l'ETAT en insistant sur le rapport entre l'état et la loi 

Puis utiliser dans aide aux dissertations 
l'aide n°48 La loi constitue-t-elle, pour la liberté, un obstacle ou une condition?  
en insistant sur la double universalité de la loi (égalité, pour tous) et la liberté (par tous).

Pour la 1er et la 2ème partie, vous pouvez utiliser dans citations  : 
l' ETAT  le B et le C Avantage | C- Inconvénients

Pour la synthèse lire et choisir dans A- définitions 

Dans citations  le droit lire B- http://www.philagora.net/citations/droit2.php n°1: "Que le Contrat social..." et le n°4.

= Le pouvoir repose-t-il sur le consentement ou sur la contrainte? 
Voir tout d'abord la page sur le Pouvoir: utiliser les citations pour la recherche des idées.   

- Pour le plan vous pourriez dans une première partie montrer que le pouvoir implique une contrainte en argumentant ce premier point de vue.

-Dans une deuxième partie, il faudrait établir que sans le consentement de ceux sur qui s'exerce le pouvoir l'effet de la contrainte est éphémère. La force du pouvoir vient peut-être d'une identification de chacun au chef. (analyser dans les phénomènes de groupe le leader). Voir aussi La Boétie, Discours sur la servitude volontaire.

-Pour une troisième partie: le point de H. Arendt développé dans la page sur le pouvoir (colonne de droite) peut vous donner l'idée d'une synthèse, d'un dépassement des deux premières parties du devoir.

Voir aussi dans Bergson":Les deux sources de la morale et de la religion",chapitre III , ce qui concerne "L'appel " qu'exerce le grand homme de bien qui ne contraint pas mais qui entraîne: http://www.philagora.net/ph-prepa/heroisme2.php

Bergson prolonge la conclusion du chapitre III  de l'évolution créatrice: il y a le mouvement de la vie, qui fait la parenté du centre et du sommet, de l'élan vital et du héros, de sorte que l'héroïsme manifeste et incarne un mouvement généreux parce qu'il se suffit à lui même et qu'il trouve sa liberté dans l'acceptation de ses racines.

Le héros par le don de soi, par le don de sa vie se soumet généreusement à des fins qui le dépassent dans une "éruption", dans une création qui bouscule les conformismes en fonction d'un élan créateur premier.
Il exerce un pouvoir qui n'est pas une contrainte. 
Ménager soigneusement les transitions: par exemple entre 1 et 2: limites de la
contraintes. 
Entre 2 et 3: limites d'une consentement qui ne serait pas conscient de lui => vers un pouvoir partagé.

Vers => A quelles conditions une autorité est-elle juste?  Autorité = ce qui exerce un pouvoir, ce qui commande à des sujets.... Étonnez-vous: si on commence à s'interroger sur ce qui fonde l'autorité ne va t-on pas lui enlever... Mais exercer un pouvoir et sur des personnes libres, n'est-ce pas extraordinaire?

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