Quelques indications .....
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Pour la compréhension du sujet, vers le problème:
Comparons
d'abord ces deux sujets.
Il
est incontestable que les deux sujets sont différents et
que traiter le premier serait faire un hors sujet puisque
votre sujet est le second.
Qu'est-ce
qui les différencie? C'est le "peut-il". Quelque
chose de possible, je peux le réaliser si je veux à
condition que mon intelligence invente des moyens bien
ajustés à la fin. Gardons bien cela en mémoire.
La
réalité: c'est l'ensemble des choses réelles et
données, ce qui existe effectivement: le donné naturel
extérieur et le donné naturel intérieur.
Peut-il:
on sait bien que le désir ne se satisfait pas de la
réalité pour peu qu'on ait distingué dans le cours le
besoin et le désir. Le problème est plutôt comment
obtenir une satisfaction complète sans renoncer au désir?
Comment conquérir un bonheur pleinement humain? Si
l'essence de l'homme c'est le désir, il faudrait que le
désir puisse se satisfaire de la réalité sinon le désir
serait une cours perpétuelle vers un horizon qui se recule
sans cesse. Comment se satisfaire de ce qu'on a, à sa
portée, si le désir veut toujours plus? Comment régler le
désir sur ce qui possible, sur ce qui est donné. La
réflexion serait-elle la condition d'une satisfaction
complète, un bonheur?
Se
satisfaire: se contenter, se rassasier avec, faire qu'on
en a assez, on ne désire rien d'autre.
Le
désir: c'est un manque éprouvé, non pas d'un objet
donné, réel, mais de ce que symbolise l'objet en fonction
d'un imaginaire qui étend la mesure du possible à
l'infini.
Le
désir n'est donc pas commandé par l'objet réel, mais par
l'infini qu'il vise. Voilà pourquoi le simple fait de poser
le désir entraîne qu'il ne se satisfait pas de la
réalité, du milieu: il le nie, le transforme. En niant la
nature l'homme s'éduque par le travail, il se nie lui même
et accède à la maîtrise de soi qui est liberté. L'homme
est dans le passage du besoin au désir.
Peut-il:
par un acte d'intelligence et de volonté.
C'est la question qui vous est posée, elle soulève le
problème (voir plus haut). Un sagesse est-elle possible?
La volonté peut-elle régler le désir en lui conférant
comme objet, ce qui accessible, la réalité.
L'introduction
met en question l'opinion, pose le problème et en déduit
un plan ajusté au problème.
Pour
le début de l'introduction.... par exemple.
L'opinion qui ne pense pas envie celui qui possède des
choses réelles et affirme: il a tout pour être heureux. A
la réflexion on remarque qu'il ne s'agit pas d'avoir mais
d'être heureux et que celui qui aurait tout ou se
réduirait au besoin en renonçant au désir si c'est
possible, ou désirerait autre chose à l'infini. Alors la
même opinion se lamentera: il ne sait pas ce qu'il veut!
Devant ce mauvais infini du désir ne serait-il pas possible
de réagir avec son intelligence et sa volonté pour
satisfaire son désir avec la réalité donnée, avec le
milieu réel: comme l'animal qui change d'endroit lorsqu'il
y a une sécheresse ou lorsque la nourriture manque. Est-il
possible de se satisfaire en restant fidèle à la terre
selon l'expression de Nietzsche ... ...
Quelques
pistes:
=>
Se satisfaire de la
réalité, n'est-ce
pas s'en tenir au présent, au besoin, se réduire à
l'animalité qui broute et se contente de ce qu'il y a.
=>
Les
stoïciens: ne
s'occuper que de ce qui dépend de nous.
=>
Épicure:
ne désirer que des réalités naturelles et nécessaires. Voir
Epicure le texte IV
=>
Descartes:
régler ses désirs plutôt que l'ordre du monde. Lire:
Vaut-il
mieux changer ses désirs que l'ordre du monde?
Lire
le
texte de Bataille
Ces
pistes ne sont pas exhaustives ... On pouvait parler de la
religion, de la possibilité de l'athéisme etc...
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